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La cause du décès de «Covid-19»

La cause du décès de «Covid-19»

Une nouvelle recherche a révélé qu'un grand pourcentage de patients qui développent des formes potentiellement mortelles de «Covid-19» souffrent de défauts génétiques ou immunitaires qui altèrent leur capacité à combattre le virus. Dans une étude publiée dans la revue Science, Covid Human Genetic Effort, un consortium international qui vise à découvrir les anomalies congénitales de l'immunité sous-jacentes aux formes sévères de Covid-19, décrit deux défauts chez des patients atteints de Corona gravement malades qui les empêchent de fabriquer une molécule immunitaire de première ligne appelée interféron 1, soit 17 protéines produites par les cellules infectées pour aider à arrêter la propagation de tout ce qui les affecte. 

Les chercheurs ont découvert que plus de 10% des personnes infectées par le «Covid-19» grave avaient des anticorps trompeurs qui attaquent le système immunitaire au lieu du virus qui cause la maladie. 3,5% ou plus des personnes qui développent une maladie grave sont porteuses d'un type spécifique de mutation génétique qui affecte l'immunité. 

Cette découverte peut aider à expliquer le mystère entourant le coronavirus, notamment: pourquoi certains de ceux qui en sont infectés sont-ils laissés dans des cas graves ou meurent en soins intensifs?, Tandis que d'autres sont légèrement ou sans symptômes. Le Covid Human Genetic Effort Consortium a mené deux études, dont la première comprenait le séquençage de tout ou partie du génome de 659 patients atteints de cas graves de «Covid-19» dans le monde entier, en plus de 534 personnes souffrant d'une infection légère ou sans symptômes.

Et ils ont constaté que les patients gravement malades étaient plus susceptibles de porter des variantes génétiques rares dans 13 gènes connus pour être importants dans la défense de l'organisme contre le virus de la grippe, les rendant incapables de fabriquer un antivirus. Bien que chacune de ces mutations soit rare, elle s'est produite collectivement dans 3,5% des cas graves de «Covid-19». 

Et dans la deuxième étude, qui comprenait près de 1 000 patients atteints de «Covid-19», ils ont constaté qu'au moins un patient sur 10 porte des anticorps contre son interféron lorsque l'infection apparaît, ce qui entrave son travail. L'équipe n'a pas trouvé de tels auto-anticorps chez les patients asymptomatiques ou légèrement malades, et il n'a été détecté que dans une petite fraction (0,3%).

Un scientifique a décrit ces résultats comme «étonnants». L'immunologiste Jean-Laurent Casanova de l'Université Rockefeller de New York et de l'hôpital Necker pour enfants malades à Paris, et son équipe ont conclu que les mutations génétiques entravent la production et la fonction de l'interféron. Et les personnes atteintes de ces mutations sont plus sensibles à certains agents pathogènes, y compris ceux qui causent la grippe. L'équipe estime que la découverte de ces mutations chez les personnes atteintes de «Covid-19» peut aider les médecins à identifier les patients à risque de développer des formes sévères de la maladie. 

Cela pourrait également indiquer de nouvelles directions de traitement. Ensemble, les deux types de mutations représentent environ 15% des cas de «Covid-19» potentiellement mortels. Casanova soupçonne que la génétique humaine finira par expliquer la majorité de ces cas, car le consortium n'a recherché des mutations que dans 13 des 300 types de gènes impairs associés à l'interféron jusqu'à présent, ce qui est déjà une tâche énorme.

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